Essai: Opel Crossland GS Line: look amélioré, qualités préservées

Opel Crossland

En attendant l’arrivée imminente du nouveau Mokka qui sera un concurrent direct, plus compact mais plus cher, Opel a offert au Crossland, son crossover urbain, un rafraîchissement assez impressionnant grâce à une face avant adoptant le nouveau style « Vizor » qui intègre la calandre et les phares sous une même ligne visuelle. À l’arrière, ce SUV compact reçoit de nouveaux feux arrière assombris alors que le hayon peut être partiellement peint en noir. Les jantes sont également inédites.

Opel Crossland

Dans l’habitacle, on retrouve l’environnement que l’on a connu au lancement du Crossland X en 2017. Notre finition GS Line adoptait quelques touches de couleurs bienvenues mais cela existait déjà avec l’ancien modèle. Le volant n’a pas changé et garde ses trois branches agrémentées des boutons réglant la radio et le régulateur de vitesse. Face à lui, le conducteur découvre deux cadrans classiques indiquant la vitesse et le régime moteur avec, au milieu, un petit indicateur de kilomètre et de consommation moyenne ou instantanée mais il n’est pas possible d’y afficher autre chose. Pour la vitesse et les panneaux de limitation de vitesse, il faut se référer à l’affichage tête haute.

Opel Crossland

J’aime bien

Quel plaisir de retrouver à l’essai une voiture non-hybride. Le petit tricylindre 1.2 essence de 130 ch d’origine PSA s’est montré particulièrement alerte et vif. De quoi se jouer des escargots occupés à pianoter sur leur smartphone, d’un coup d’accélérateur. La boîte de vitesses à 6 rapports qui lui était accolé nous a semblé assez précise et plutôt bien échelonnée. La position de conduite est bonne et les sièges de cette version soutiennent bien. Les amateurs de position sportive apprécieront l’ajustage en longueur qui permet de maintenir parfaitement le bas des cuisses comme dans un baquet.

Opel Crossland

Plutôt malin

Si, comme nous, vous ne supportez pas les alertes incessantes et très sonores dans le cas de cet Opel, de l’AFIL, il est possible de le désactiver très facilement en actionnant un bouton placé au pied du levier de vitesses. Il faut malheureusement appuyer longtemps et à chaque redémarrage. Le Start & Stop peut également être désactivé ou encore l’ESP. Pour l’avoir coupé pour conduire sur de la neige, on a également pesté parce qu’il se réactive automatiquement après quelques secondes.

Opel Crossland

J’aime moins

On l’a vu plus haut, on est bien assis à bord de ce Crossland mais il faut composer avec l’épaisseur des montants du pare-brise qui entravent la visibilité en ville. Et on a trouvé la position du levier de vitesses un peu trop en arrière alors que frein à main est peu accessible lorsque l’accoudoir central est en place. Selon Opel, cette seconde mouture du petit crossover a reçu de nouveaux ressorts et amortisseurs mais restons calmes, même si son moteur est généreux dans l’effort, son comportement est encore loin d’égaler celui du Ford Puma qui demeure, à nos yeux, le plus amusant de la catégorie.

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Pourquoi je l’achète

Si le dynamisme n’est pas son point fort, l’Opel Crossland peut compter sur d’autres atouts comme l’habitabilité arrière, assez intéressante grâce à une banquette arrière coulissante sur 15 cm qui permet de choisir entre volume de coffre ou espace aux jambes pour les passagers. Une malle arrière qui propose un volume de 410 à 1255 litres selon sa configuration. Comme souvent chez Opel, l’équipement de série est assez généreux mais notre exemplaire d’essai recevait quelques options comme  les vitres surteintées arrières, l’accès sans clé, la climatisation électronique bi-zone, les jantes en alliage léger de 17″, la radio “Intellilink” RF900 Navi avec écran couleur tactile 8″, la station de chargement à induction pour smartphones, les phares antibrouillard avant, l’affichage tête haute ou encore le toit et les rétroviseurs en Diamond Black. Les retouches apportées à ses lignes extérieures lui apportent un vrai coup de jeune. Son prix? Avec ce moteur, la boîte manuelle et la finition GS, comptez 26.700€ avant d’avoir choisi la moindre option.

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Pourquoi je ne l’achète pas

Par rapport aux productions récentes, l’Opel Crossland pèche par des affichages un peu limités. On l’a dit, devant lui, le conducteur n’a que très peu d’infos disponibles et il doit se tourner vers l’écran central tactile de 8″ pour bénéficier des données principales liées au media, au GPS ou aux données du voyage sans oublier les réglages inhérents aux aides à la conduite et au confort. Cela dit il est compatible avec les smartphones et il peut également intervenir via le système OnStar dont les services en ligne sont gratuits pendant un an. Dernier point à soulever, celui de la consommation. Qui dit petit moteur turbo vivant dit consommations gourmandes. A l’issue de nos 350 km d’essai, notre moyenne s’élevait à 7,4 L/100 km mais à sa décharge, notre exemplaire ne comptait que 650 km au compteur.

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