Essai-nouveauté : Renault Clio E-Tech full hybrid 145 : ravalement de façade

33 ans se sont écoulés depuis le lancement de la première Clio, et 16 millions d’exemplaires ont été vendus dans le monde. Elue à deux reprises Voiture de l’année en Europe, cette citadine garde une place suffisamment importante sur le marché pour que Renault adapte sa nouvelle identité à la 5e génération. L’intérieur en profite pour s’offrir une finition Esprit Alpine. Nous l’avons essayée brièvement dans sa motorisation la plus puissante.

Extérieurement, tout le travail a porté sur la face avant. Nous vous épargnerons le discours alambiqué des rois du marketing pour insister plutôt sur les feux de jour à LED verticaux particulièrement fins, la calandre à damier élargie, la lame aérodynamique des finitions Techno et Esprit Alpine sans oublier le logo Renault en chrome satin brossé plus imposant que jamais. Le bouclier arrière est également redessiné avec des écopes aérodynamiques qui élargissent visuellement l’auto tandis que les feux arrière adoptent désormais des verres transparents à effet cristal. De nouvelles couleurs et des jantes inédites viennent compléter l’attirail de cette Clio 2023.

Dans l’habitacle, les modifications sont minimes mais en ayant essayé une Clio récemment, nous pouvons dire qu’elle n’en avait pas réellement besoin. Les sièges, les panneaux de portes et la planche de bord de la version Techno sont désormais réalisés avec des textiles durables constitué à 60% de fibres modal biosourcées. Toutes les versions sont désormais équipée d’un afficheur numérique sans rebord mesurant de 7 à 10 pouces de diagonale selon les finitions. La plus haute d’entre elles, appelée Esprit Alpine, apporte davantage de spécificités avec des touches extérieures qui lui sont propres alors qu’elle opte pour des sièges plus enveloppants alors que de multiples détails rappellent la touche française.

C’est évidemment dans cette finition haute et avec le moteur le plus puissant que nous avons pu prendre en main cette Clio 2023 sur les routes… du Brabant Wallon. La présentation internationale se déroulait, pour une fois, dans notre pays. Et comme un étranger, nous avons découvert des routes et des villages que nous ne connaissions guère. Amusant. Au volant, cette version de 145 ch se montre dynamique et parfaitement suspendue. nous prenons beaucoup de plaisir à mener cette voiture compacte, en faisant contre mauvaise fortune bon cœur, sachant que la version RS n’est désormais plus qu’un – bon – souvenir.

Le freinage et la direction, légèrement modifiée pour offrir davantage de précision, sont parfaitement calibrés et le compromis entre le confort et la tenue de route est convaincant même sur le mauvais réseau routier belge. L’environnement du conducteur est facile à appréhender et la manipulation, via l’écran central, des systèmes de sécurité, de chauffage ou encore multimédia ne demande pas des affinités technologiques trop importantes. Seul bémol, le manque de discrétion du moteur thermique lorsqu’il redémarre après des phases de conduite en mode tout-électrique. Mais il faut préciser que nous roulions, cette semaine-là, en Toyota Corolla Cross, à bord de laquelle l’excellent maîtrise des Japonais sur le sujet est indéniable.

A côté de cette version de 145 ch, Renault propose des versions plus modestes mais malheureusement plus de Diesel, du moins sur le marché belge. On peut ainsi choisir deux autres versions, motorisées par le 3 cylindres de 999cc en 65 ou 90 ch avec boîte manuelle uniquement, à cinq ou six rapports selon la puissance. Les prix ne nous ont pas encore été communiqués.

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