Découverte gamme Opel GSe : les vieilles gloires au service de l’avenir…

Opel ressort du placard de grandes berlines et de spacieux coupés motorisés par des grosses cylindrées pour… donner une image plus dynamique à ses versions hybrides les plus puissantes des Astra et Grandland! Le « e » de « einspritzung »- « injection » en allemand, est désormais devenu  « électrique ». Toutes les versions électrifiées les plus puissantes de la gamme seront désormais des GSe et nous avons récemment pu en prendre le volant sur des routes sinueuses à souhait, en Andalousie.

Boucliers et jantes spécifiques, toit fini en noir… l’Astra GSe distille le sport et l’élégance.

Concilier haut de gamme et sportivité

L’Astra GSe vient coiffer la gamme par le haut et en reprend tous les éléments principaux, en y ajoutant une suspension abaissée de 10 mm avec des amortisseurs FSD. Ceux-ci adoptent des comportements différents en fonction de la fréquence des oscillations. Ils jouent sur la fermeté des suspensions à haute fréquence et sur le maintien de la caisse à basse fréquence. Présentée comme « sportive », l’Astra GSe bénéficie d’une suspension plutôt souple et qui se révèle supérieure à celle des versions essence essayées précédemment. De même, l’ESP se voit reprogrammé et intervient plus tard. Ainsi, il s’adapte mieux à une conduite dynamique voire… sportive. Le réglage de direction est également spécifique à ce modèle, tout comme le freinage. Le toucher de pédale et la progressivité aidant également à rendre la conduite agréable.

La Manta Electromod est l’inspiratrice du nouveau style GSe d’Opel… un modèle emblématique subtilement remis au goût du jour pour faire évoluer la clientèle de la marque vers l’électrique.

Extérieurement, le pare-chocs avant est spécifique, tout comme les jantes 18’’ inspirées par le concept Manta GSe. Le toit noir tranche avec le reste de la caisse et ajoute une note sportive à l’ensemble. A l’intérieur, la dotation en équipement est bien fournie, de l’affichage tête haute à la recharge sans fil, jusqu’aux désormais indispensables aides à la conduite ou encore la caméra de recul. Les sièges avant se révèlent très confortables tout en soutenant efficacement le corps. Nous avons également bien apprécié la partie centrale de l’assise, réglable, qui soutient efficacement les genoux. De quoi faire 1000 km dans la journée sans fatigue ! Le volant tombe bien en main et se révèle, lui aussi, très agréable.

Sur la route, peu de différence entre la version 5 portes et le break. Les deux affichent près de 1700kg mais offrent un niveau de performance et de confort élevés, tout en permettant des consommations et émissions très basses.

Efficacité redoutable

Sur la route, l’Astra est très confortable.  Qu’il s’agisse de la version 5 portes ou du break, la différence de poids entre les deux n’est que d’une quarantaine de kilos et il n’y a pas de différences réelles dans leur façon de rouler. A près de 1700 kg, leur masse est relativement bien maîtrisée. Certes, l’une comme l’autre prennent du roulis mais se révèlent toujours plutôt rassurantes. Elles enchaînent les virages avec précision, à défaut de réagir comme une vraie sportive pure et dure.

Les jantes des Astra GSe sont directement inspirées par celles du concept Manta et les sièges AGR sont parmi ce qui se trouve de mieux à l’heure actuelle. A la fois confortables et offrant un excellent maintien, ils sont idéaux pour conduire de longues distances sans fatigue.

Passer en mode sport vient affermir un peu la direction et rend le moteur plus réactif mais ne modifie en rien le réglage des suspensions. Au final, les réglages du châssis représentent un excellent compromis pour un usage quotidien, sans tomber dans les travers d’une sportivité trop prononcée. Terminé le temps des Opel avec une suspension hésitante qui rebondissait constamment, sur tous les types de revêtement. Avec ces Astra, Il arrive parfois qu’une pointe de patinage et un moment d’hésitation  se fassent sentir dans les ronds-points pris un peu trop rapidement.

Esthétiquement, le break Astra est une réussite. En version GSe, le pavillon fini en noir renforce la note sportive, tout comme le diffuseur arrière.

Sous le capot, nous trouvons le groupe motopropulseur 225 ch de Stellantis. Il associe un moteur thermique de 180 ch à un moteur électrique de 110 ch et une batterie de 12,4 kWh. En conduite électrique, l’autonomie est d’une cinquantaine de km tandis que le 0 à 100 km/h est couvert en 7,5 secondes. Les émissions de CO2 ne sont que de 26gr/km. Avec une conduite coulée, Il se révèle plutôt silencieux et agréable. La boîte se passe d’un mode manuel, inutile d’aller essayer de tirer dedans comme un fou, ça ne sert à rien.

Le bouclier avant est spécifique à cette version GSe et s’intègre bien avec le « Vizor » de la marque, la calandre plutôt effilée.

Au quotidien, cette version hybride devrait se révéler agréable et facile à utiliser, même si le côté « sportif » des choses est plus difficile à cerner, surtout par rapport à ses cousines 308 ou autres DS4. Et, comme souvent dans le cas d’une hybride ou d’une électrique, l’impression derrière le volant est que toute la puissance annoncée n’est finalement pas au rendez-vous. Le Grandland GSe, lui n’est en fait que l’ancien Hybrid 4 300 ch rebaptisé. Plus ancien, ce modèle accuse le poids des ans, malgré son relifiting récent. Des trois voitures essayées, c’est certes la plus puissante mais aussi celle qui se révèle la moins agréable au quotidien. Notre choix se porterait ici sur la version break de l’Astra, dont l’esthétique nous semble la plus réussie.

Hybrides rechargeables, les GSe permettent de rouler en ville en mode électrique.

En conclusion…

Les Astra GSe se révèlent des hybrides rechargeables agréables au quotidien si vous désirez avoir de la réserve sous le pied droit tout en ayant des valeurs de consommation et d’émissions tout à fait raisonnables. Il faut juste ne pas les prendre pour ce qu’elles ne sont pas, des sportives pures et dures mais plutôt des versions puissantes d’une voiture bien née. L’Astra débute à près de 48.000 € en version GSe tandis qu’une version hybride de 180 ch est, elle, affichée à moins de 40.000 €. Il y a certainement là matière à réflexion… le Grandland s’affiche lui aussi aux mêmes tarifs, tout en étant plus puissant. (Par notre envoyé spécial en Andalousie : Dimitri Urbain)

Auparavant, GSE était synonyme de sportivité et de performances élevées. Cette Monza était équipée d’un moteur six cylindres équipé d’un système d’injection, d’où le « e » car, en allemand, « injection » se dit « einspritzung ». Désormais, le « e » est là pour « électrique ».
Discret, le nouveau monogramme est apposé à l’arrière des véhicules.

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