Essai : Toyota Corolla Touring Sports Hybrid 2.0 : la bonne à tout bien faire !

Douze générations… la Corolla est le modèle emblématique de Toyota. Depuis plus de 50 ans, près de 50 millions en ont été écoulés dans le monde entier. A l’exception de certaines versions, si le côté sportif est plutôt absent, la qualité principale de la Corolla c’est bien sa fiabilité et son économie à l’usage. Ici, la marque associe son label « GR Sport » à une familiale pratique.

Bien campée sur ses roues, la Corolla TS Hybrid est pratique et confortable pour une famille. Elle bénéficie de notes sportives tant sur la carrosserie qu’à l’intérieur, en phase avec l’image dynamique du Gazoo Racing, département compétition officiel de Toyota.

La Corolla break de notre essai, baptisée « Touring Sports Hybrid»,  partage sa plateforme TNGA-C avec la Prius, le C-HR et le Lexus UX. Cette version hybride à moteur 2 litres de 112 kW à 6.000 tr/min s’accompagne d’un moteur électrique de 80 kW ainsi que d’une batterie nickel-métal-hydride. L’ensemble développe 196 ch et est associé à une boîte CVT, à variation continue.

La Corolla Touring Sports est un break associant des aspects pratiques et un généreux volume intérieur à un petit côté sportif… En témoigne le pavillon noir tranchant avec le reste de la carrosserie.

J’aime bien

Et si l’avenir de la mobilité individuelle, c’était l’hybride ? Cette technologie permet de rouler sans émissions en ville tout en évitant le risque de tomber en panne, faute d’autonomie suffisante,  comme avec une électrique. La batterie est rechargée par le moteur thermique ; il n’est donc nul besoin de devoir patienter des heures devant une borne de recharge en croisant les doigts pour que celle-ci fonctionne ! Les consommations annoncées sont réalistes et varient entre 4,9l et 6,3l/ 100 km. Au cours de notre essai, nous avons oscillé entre 5,8 et 6,4 l, sans nous forcer à rouler avec un œuf sous la pédale de droite. Les émissions de CO2 sont de l’ordre de 105-106 gr/ km.

Au centre de la planche de bord, le large écran tactile permet d’utiliser Apple Car Play ou Android Auto. La climatisation située juste au-dessous bénéficie de commandes simples et se révèle très efficace et agréable.

La vitesse maximale est limitée à 180 km/h. Cette Corolla de 1445 kg en ordre de marche permet donc de se faire plaisir au volant, sans culpabiliser ni avoir peur. De plus, son châssis se révèle bien adapté. Les suspensions réalisent un excellent compromis entre confort et rigueur. Il en va de même pour la direction, dont la précision n’est jamais prise en défaut. Derrière le volant, c’est le haut niveau d’équipement et la qualité des finitions qui surprend agréablement. La transition entre propulsion thermique et électrique est toujours très douce et assez insensible, simplement marquée par l’absence de bruit de fonctionnement du moteur essence. Et celui-ci sait rester très discret !

L’immense calandre avant contraste largement avec les phares, très effilés et placés assez haut. Un bon point, la présence de phares antibrouillards à l’avant.

J’aime moins

Le moteur monte dans les tours et la transmission à variation continue lui fait faire des vocalises… au volant on se demande quand elle va passer au rapport supérieur mais il n’y en a pas !  Il faut s’y habituer et cet aspect s’avère parfois déroutant, nuisant au plaisir de conduire au point qu’on en arrive à se demander si toute la puissance annoncée est bien au rendez-vous. Les sièges sport sont accueillants mais pourraient faire preuve d’un meilleur maintien latéral.

La version 2 litres se démarque par sa double canule d’échappement, sur la droite. Pour le reste, la discrétion est de mise et la version 2 litres ne se démarque pas autrement de ses sœurs moins puissantes.

Plutôt malin

Avec cette Corolla, Toyota démontre qu’il est possible de se faire plaisir avec une voiture pratique, dans laquelle la batterie n’empiète pas sur le volume du coffre de manière importante. Cette Toyota est un mixte de tradition et de modernité. Aux côtés du pavé de recharge sans fil et de l’affichage tête haute, Toyota continue à monter des phares antibrouillards à l’avant, par exemple… la trappe à carburant est en tôle et non en matériaux composites, ce qui évitera qu’elle pâlisse après quelques années. L’accoudoir central dispose de deux petites encoches pour en faire sortir des câbles sans les écraser. Toute une série de détails qui sont bien agréables au quotidien !

La monte pneumatique en 17 pouces est un excellent compromis entre confort et tenue de route. De plus, la facture ne devrait pas être trop salée à l’heure de les remplacer…

Pourquoi je l’achète

Pour sa facilité de conduite, sa consommation mesurée (6,4 l/100 km de moyenne au cours de notre essai sans y faire vraiment attention), sa qualité de finition et son niveau d’équipement. Cette voiture a un aspect facile et rassurant qui renforce son côté de « bonne à tout bien faire » pour une famille et se révèle être un choix original tout en étant crédible et raisonnable, décalée au milieu d’une myriade de SUV.

Ambiance sportive à bord ! Les sièges avant sont accueillants mais leur maintien latéral pourrait être plus important. Chauffants, ils se révèlent agréables le matin, lorsque les températures sont basses…

Pourquoi je ne l’achète pas

Outre le prix élevé (41.630 € hors options, soit 2.000 € de plus que la version 1800 cm3 de 140 ch dans la même finition) et l’incertitude pesant à terme sur la possibilité de continuer à pouvoir utiliser des voitures hybrides dans de nombreuses grandes villes, c’est son esthétique qui nous a un peu laissé de marbre, surtout l’avant. La calandre est aussi grande que les phares sont effilés. La boîte CVT est certes très facile à utiliser mais elle n’est pas toujours des plus agréables. A certains moments elle rappelle les vieilles boîtes automatiques des voitures américaines, bruyantes et peu convaincantes. (Texte: Dimitri Urbain / Photos: Paul-Edouard Urbain)

Le combiné de bord reprend les infos essentielles et la partie centrale est configurable au moyen des commandes situées sur le volant.

Une réflexion sur “Essai : Toyota Corolla Touring Sports Hybrid 2.0 : la bonne à tout bien faire !

  1. Scoubi

    Pour la boite et pour eviter les hurlements d ecolo au salon du 4×4 acceleration franche et il suffit de lever le pied une demi seconde elle descend ds les tours et hop ré accéléreration.
    Et les chevaux japonais sont bien la 😇

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