Expérience: un trackday avec la gamme AMG à Zolder, ça vous dit?

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Si la gamme classique de Mercedes exige pratiquement une spécialisation pour s’y retrouver entre tous les modèles proposés, lorsqu’on se penche sur les modèles sportifs badgés AMG, on se rend compte que leur développement n’a jamais cessé. Alors quoi de mieux qu’une journée ensoleillée dans le Limbourg pour goûter à toutes ces merveilles…

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Certains parlent d’alignement des planètes. Nous préférons parler de heureux hasard mais c’est le jour où nous allions chercher la BMW M4 promise pour le long week-end de l’Ascension que notre portable a retenti. Au bout du fil, Bastien, le PR de Mercedes Belux, qui nous annonce qu’on est obligatoirement libre le vendredi suivant. Obligatoirement? En effet, une journée entière sur le circuit de Zolder pour y découvrir la gamme AMG, cela ne se refuse pas. En ce premier vendredi du mois de juin, on ne boude pas notre plaisir de retrouver l’entrée de la piste limbourgeoise sous un franc soleil et un ciel profondément bleu. On se prête de bonne grâce au test Covid avant de rejoindre le paddock où la gamme AMG s’expose au grand complet. De la A45 au G63, ils sont exposés à l’arrière des stands mais c’est à l’intérieur que l’on découvre quelques GT-R. L’ambiance monte doucement au rythme des degrés du thermomètre et le programme est annoncé.

Au menu, six ateliers dont quatre séances sur la piste avec les 35/53, les 45, les 65 et enfin, les GT. Une séance de car control est également programmée ainsi que l’Agility-X avant de couronner le tout par quelques hot lap aux côtés d’un pilote chevronné à bord d’une GT4. Une journée de travail bien remplie que l’on débute avec les coupés C63 et les berlines E63s. Avec 510 ch sous le pied, il faut être bien réveillé pour suivre la voiture ouvreuse. Mais le rythme revient rapidement et l’on prend beaucoup de plaisir même s’il faut lever le pied à certains endroits du circuit pour respecter les normes de bruit. Un comble!

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L’étape suivant s’appelle Tracktime GT et l’on fonce vert le GT-R vert en tête de file. Dans ces cas-là, il faut toujours débuter par le meilleur avant qu’un indélicat ne s’offre un rail… Dans la GT qui nous devance, Jeffrey van Hooydonck n’amuse pas le terrain et même si l’on reste en file indienne, on peut déjà sentir le délestage sur la bosse dans le gauche rapide qui suit le droite de Terlamen. Quel pied cette auto. Le 4.0 V8 de 585 ch ronronne sous le long capot avant, on se sent parfaitement installé et les vitesses s’égrènent au fil des accélérations. On passe ensuite dans les GT-4 portes, logiquement plus pataudes, mais une crevaison lente nous empêche de terminer notre série de tours. Il n’est pas encore midi et l’on a déjà un large sourire sur le visage.

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C’est le moment que choisit l’équipe de Patrick Selleslagh pour nous emmener à bord d’une de leurs GT4 en compagnie du jeune O’Neil Muth. Une nouvelle occasion de se dire que le métier de pilote n’est pas usurpé. On admire le coup de volant rare et impérieux, le ballet des pieds sur les pédales ou encore la facilité avec laquelle O’Neil se joue des pièges de la piste. Ce n’est pourtant pas la puissance ou les freinages qui nous impressionnent, cette GT4 étant bridée par rapport à la GT-R de route.

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Mais là aussi, le déroulement de notre journée est parfait puisqu’il est l’heure de passer à table sur la terrasse ensoleillée. Avant d’enchaîner avec l’activité suivante qui nous conduit sur la piste Pro Move à l’entrée du circuit pour y découvrir les bienfaits de l’ABS et de l’ESP en évitant des murs d’eau surgissant brusquement devant nos roues. L’exercice est amusant et rappelle l’utilité de ses différents systèmes de sécurité sur la route de tous les jours.

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Notre cinquième atelier est proposé par une équipe venue spécialement d’Allemagne pour nous proposer ce qu’ils appellent l’Agility-X. On ne le sait pas encore mais c’est probablement là qu’on va s’amuser le plus. En effet, un parcours tracé entre des cônes nous attend, bien humide, mais également des coupés C63s et des A45 qui ne demandent qu’à se faire maltraiter. En effet, on nous autorise à réduire l’intervention de l’ESP pour pouvoir signer de belles glissades mais attention, nous sommes chronométrés. Un élément qui rend l’exercice encore plus piquant connaissant l’amour-propre des journalistes…

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Si l’on s’offre de solides travers avec la C63, la plus agile A45 est la plus rapide mais les encouragements du spotter nous poussent à en faire trop et cela se termine par un tête-à-queue. Mais voilà sans doute notre meilleur moment de la journée où l’on pouvait véritablement lâcher les chevaux sans craindre de prendre un rail.

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La journée se termine avec deux nouvelles séries de tours sur la piste limbourgeoise. Les premiers avec des A35 et C53 bien moins exubérantes, et les derniers en compagnie d’une A45 finalement plus amusante qu’escompté après la déferlante de chevaux du matin. Légère, compacte, elle procure pas mal de plaisir au volant avec une sonorité assez expressive. On prend beaucoup de plaisir au volant de cette petite bombe à tel point qu’on a un peu forcé David Croes, le pilote de la voiture de tête, à hausser le ton même si un collègue totalement étranger au milieu avait beaucoup de mal à garder le contact, en fin de queue, à bord d’un GLA45 moins à son aise.

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Et c’est un peu la limite frustrante de pareille organisation, le niveau des participants n’est pas égal puisque certains conducteurs, invités par les concessionnaires, n’ont jamais mis les pieds sur un circuit de leur vie. Or, il faut absolument que les groupes restent compacts vu le nombre de voitures en piste. Mais ce n’est pas cela qui gâchera notre plaisir et c’est quand vous voulez pour recommencer! Alors que nous rentrons sur Liège, notre mobile sonne… pour une nouvelle proposition d’essai mais du côté de Maranello  cette fois. Décidément, certains jours se déroulent mieux que d’autres.

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