Chez Mercedes, on est complet. Avec l’arrivée de ce cabriolet de la Classe E, il est désormais possible de rouler à découvert (on parle de la voiture, pas de son compte en banque) en C, E ou S. Et comme l’ancienne E cabriolet utilisait la plateforme de la C, l’arrivée du cabriolet du même nom a forcé Mercedes à opter pour une base de E pour le cabriolet du même nom. Un retour à la logique en somme. C’est après avoir goûté au break que nous avons eu la chance d’essayer, une semaine durant, ce joli cabriolet profitant des moindres rayons du soleil pour décapoter. Ce qui aura relevé de la gageure, notre test ayant eu lieu au début du mois de février!
J’aime bien
Il n’y a pas à dire, Mercedes a toujours su y faire en matière de confort. On se sent à la maison à bord de ce cabriolet et l’insonorisation est particulièrement soignée. Heureusement parce qu’avec le moteur de tracteur qui vrombit sous le capot, on préfère qu’il se fasse oublier. A bord, l’agencement des commandes et la planche de bord sont directement repris des Classe E berline et break donc autant dire qu’on est parfaitement familiarisé avec tout ça. On retrouve ainsi les deux immenses écrans multimédia qui apportent pour une ambiance technologique qui marquera mes différents passagers. Rajoutez les éclairages indirects et les inserts de matériaux divers et vous obtenez un cabriolet à la finition frisant la grande distinction!
Plutôt malin
On l’a dit plus haut, la météo n’était pas avec nous mais cela ne nous a pas empêché de décapoter à plusieurs reprises en utilisant à bon escient le système Aircap au-dessus du pare-brise couplé à la petite lunette arrière, le tout isolant plutôt bien les passagers des remous. Les sièges chauffants et l’Airscarf (le souffle chaud dans votre nuque) sont bien évidemment obligatoires par de telles conditions.
J’aime moins
J’ai deux griefs à apporter à ce bel engin. Le premier concerne sa motorisation. On ne m’enlèvera jamais l’idée qu’un Diesel n’a pas sa place sous le capot d’un cabriolet si ce n’est pour contenter les radins maladifs qui pensent toujours qu’ils gagnent de l’argent parce que leur plein est moins cher. Sincèrement, je vois mal les gros rouleurs opter pour ce genre de carrosserie. Certes, le 2.0 auquel nous avons goûté donnait 194 ch mais cela nous a semblé juste suffisant pour mouvoir les 1.800 kg revendiqués de la manière dynamique qui colle au look de cette auto.
Pourquoi je l’achète
Les temps ont beau changer, les habitudes aussi, une Mercedes demeure une valeur sûre à la revente. Et ce cabriolet est plutôt réussi. Que ce soit à l’extérieur ou à l’intérieur où tout est fait pour que vous vous sentiez à l’aise. Cela doit être l’âge mais on apprécie de plus en plus ce genre d’expérience. Et puis comme la marque à l’étoile est basée dans un pays aussi peu souvent ensoleillé que le nôtre, tout est fait pour qu’on puisse profiter du ciel sans devoir être à Miami ou, plus près de nous, dans la baie méditerranéenne.
Pourquoi je ne l’achète pas
L’exemplaire qui nous était confié s’affichait à 77.250€. Une belle somme pour un engin qui offre un volume de coffre plutôt restreint et une habitabilité aux places arrière qui l’est tout autant pour des adultes. Mais cela ne doit pas poser un problème à son public-cible qui n’a plus d’enfants à la maison depuis longtemps. En revanche, lorsqu’on constate qu’il est difficile, si pas impossible, de rester sous les 7l/100, on se dit qu’en effet, le Diesel n’est définitivement pas le bon choix pour ce E Cabriolet. Autant opter pour un moteur essence, plus léger sur le train avant et surtout, meilleur mélomane que le d.