Incroyable de voir comme le sport auto était au centre du stand Toyota cette année à Genève! Un vrai bonheur pour les amateurs. Entre le Hilux du Dakar, la LMP1 du Mans, la Yaris du WRC et la nouvelle Supra destinée aux courses de GT, il y en avait pour tous les goûts. Et nous vous avouerons qu’on a pas trop insisté pour savoir où étaient reléguées les modèles hybrides…
Depuis 2014, et le concept FT-1 qui annonçait le retour de la Supra, Toyota joue avec nos nerfs. Celle qui sera la cousine technique du prochain BMW Z4 ménage encore le suspense puisqu’il faut “se contenter” d’une version compétition au look radical préparée par le Toyota Gazoo Racing. Aileron géant, grand extracteur arrière, ailes élargies au maximum, échappement central placé en hauteur. Vous avez là sous les yeux la voiture qui devrait participer aux prochaines 24 heures du Nürburgring avant de découvrir la Supra de série au Mondial de Paris en octobre 2018.
Pour les plus pressés, sachez que la découpe des vitres latérales, la forme des feux arrière et des optiques avant ou encore les proportions (long capot, habitacle reculé et arrière court) sont figées. La gamme devrait débuter par un quatre-cylindres 2.0 développant 192 ch ou 250 ch. Pour le moment, la version de pointe bénéficiera d’un 6-cylindres 3.0 de 326 ch.
La puissance et le nombre de cylindres de ce dernier laissent supposer qu’il s’agit d’une mécanique BMW. En revanche, il est difficile d’imaginer une version hybride de la Supra. Enfin, le numéro 90 plaqué sur les portières n’est pas anodin puisqu’il indique le code de cette cinquième génération.
Mais la présentation de cette armada sportive ne doit pas occulter le virage stylistique pris par la marque japonaise depuis quelques mois et qui se traduit par l’arrivée d’une nouvelle Auris au look enfin désirable. Grâce à des boucliers très travaillés, échancrés mais aussi à des optiques joliment dessinées, cette troisième génération de la berline 5 portes se démarque de la concurrence.
Concrètement, l’Auris 3 qui partage désormais ses fondations avec la Prius et C-HR, est 40 mm plus longue, 30 mm plus large et 20 mm moins haute que sa devancière. Sa longueur portée à 4,37 m la hisse au niveau d’une Renault Mégane. L’empattement fixé à 2,64 m profiterait à l’habitabilité, notamment aux places arrière.
Le Diesel disparaît définitivement du catalogue. L’Auris 3 sera donc la première Toyota disponible avec deux groupes hybrides. Le 1.8 litre de 122 ch, repris de la Prius et du C-HR, et un 2.0 inédit de 180 ch conçu plus particulièrement pour le marché européen.
Pour limiter la sensation de patinage au démarrage, ce bloc sera couplé à une boîte CVT dotée d’un premier rapport mécanique. Ce nouveau groupe full hybrid 2 litres de 180 ch équipera aussi le Lexus UX et, à terme, le C-HR, ainsi que la prochaine génération de RAV4.