La santé financière de Lotus n’est pas encore totalement rétablie c’est pourquoi, lorsqu’on parle de nouveauté chez les Britons, il s’agit avant tout d’évolutions, légères ou non, des modèles composant actuellement la gamme. Cette fois, c’est au tour du coupé Evora de recevoir quelques nouveautés intéressantes qui passent par le physique mais aussi la mécanique.
Au premier chapitre, nous avons droit à des feux de jour à diodes, à des entrées d’air de boucliers nettement plus hautes et rectangulaires ainsi qu’à des rétroviseurs agrandis. À l’arrière, l’extracteur adopte un dessin plus spectaculaire tandis que l’aileron se scinde en deux parties et que deux ouïes sont aménagées dans le bouclier. De quoi viriliser la plastique de ce coupé 2+2, même si l’élégance en fait les frais.
L’intérieur reçoit également de nombreuses modifications avec une instrumentation inédite, une rangée de boutons au-dessus de l’écran central ou des sièges arrière plus larges. Sans oublier un accès facilité grâce à des seuils de portes plus bas et étroits.
Au second chapitre, la nouveauté est partielle puisque nous retrouvons le 3.5 V6 d’origine Toyota. Mais celui-ci revendique désormais 406 ch, au lieu de 350 pour feue l’Evora S, et ce grâce à un nouveau compresseur volumétrique et à l’implantation d’un échangeur air-eau. Le couple n’augmente que de 10 Nm pour atteindre 410 Nm. Quant au poids, il serait en baisse de 22 kg: avec 1.415 kg, cette propulsion reste la plus lourde des Lotus, mais une Porsche 911 Carrera S pèse tout de même 55 kg de plus.
On ne sera donc pas étonné que les performances soient de haute volée, avec un 0 à 100 km/h bouclé en 4″2. Et comme le système de freinage a également été majoré, les réglages de châssis ont été revus tandis qu’un différentiel autobloquant Torsen a fait son apparition sur les versions à boîte manuelle, cette voiture ne devrait guère nous décevoir.