Contrairement à une Porsche 911 qui ressemble toujours à une 911, cinquante ans plus tard, la Chevrolet Corvette, apparue dix ans plus tôt, a connu des changements de style plus radicaux. Ce qui ne l’a pas empêchée de rester fidèle à certains principes: capot interminable, roues arrière motrices, habitacle biplace et tarif raisonnable.
Dévoilée à l’occasion du Salon de Detroit, la septième génération en profite pour ressusciter l’appelation Stingray, qui désignait la seconde mouture de Corvette, l’une des plus emblématiques de la lignée. Et de caractère, cette future génération ne semble guère en manquer avec des optiques arrière s’éloignant largement des quatre feux arrière séparés alors que les traits se révèlent bien plus anguleux que sur la C6. Certains évoquant la nouvelle Viper, d’autres pensent aux Ferrari à moteur avant, nous vous laisseront seuls juges sachant que seules les impressions au volant sont les seules qui comptent pour votre serviteur.
S’il conserve 16 soupapes et ses 6,2 litres de cylindrée, le V8 atmosphérique se convertit à l’injection directe doublée de la distribution variable. De plus, il peut désactiver quatre de ses cylindres à faible charge. Aux côtés de la boîte automatique six rapports, la Corvette va même jusqu’à proposer une transmission manuelle à sept rapports. Avec 450 ch et 610 Nm, la nouvelle venue poursuit sa progression si nous voulons bien nous souvenir que l’ancienne proposait 437 ch et 575 Nm.
Et les amateurs d’extrêmes peuvent se réjouir puisque Chevrolet annonce d’ores et déjà des versions ZO6 et ZR1 encore plus musclées! Toit amovible en carbone, structure en aluminium, centre de gravité abaissé, répartition des masses 50/50, cette Corvette C7 Stingray devrait offrir un comportement routier à la hauteur de nos attentes. Et davantage encore avec le pack Z51, qui inclut différentiel à glissement limité, lubrification à carter sec, kit aérodynamique ou refroidissement optimisé.