Si les 24 Heures du Mans inspirent souvent les constructeurs prestigieux, il est d’autres épreuves historiques qui gardent une certaine valeur auprès des amoureux de la chose automobile. La Targa Florio, les Mille Miglia ou encore le Tour de France; aujourd’hui, cette dernière est une épreuve réservée aux voitures historiques mais elle fut aussi une épreuve très réputée qui mêlait chronos sur route et courses en circuit à travers toute la France. Ferrari y a imposé sa 250 GT à quatre reprises dans les années 60.
C’est à ce prestigieux passé que la F12 rend aujourd’hui hommage en adoptant l’acronyme Tdf pour une série limitée à 799 exemplaires. Une version particulièrement agressive avec ses nombreuses ouïes d’aération totalement justifiées par les besoins en air frais de la mécanique.
Sous le long capot, on retrouve le 6.3 V12 atmosphérique qui grimpe de 740 à 780 ch. Et comme le poids est annoncé en baisse, Ferrari aurait gagné 110 kilos grâce à un large usage de fibre de carbone, les performances s’annoncent détonnantes.
En effet le 0 à 200 km/h serait bouclé en 7″9 mais c’est un autre chiffre qui donne la mesure des progrès effectués: 1’21” ont suffi pour boucler un tour du circuit de Fiorano, soit deux secondes de moins qu’auparavant. Pour y parvenir, les ingénieurs n’ont pas oublié de retravailler le châssis. Allant jusqu’à lui greffer des roues arrière directrices! On note également des pneus avant élargis sans oublier de nouveaux étriers de freins. Vous l’aurez compris, même pour 799 heureux propriétaires, Ferrari a revu en profondeur sa berlinette qui n’est pourtant pas du tout destinée à la compétition. Dommage. Celle-ci n’aurait pas juré sur la grille de départ des 24 Heures du Mans, au milieu des meilleures GT du monde…