Apparues dès la première génération, les version GTI ont beaucoup fait pour la notoriété de la Golf. La septième génération qui fera ses débuts au Mondial de Paris enfile à son tour sa tenue sportive et même s’il s’agit encore d’un concept, nous ne sommes pas loin de la réalité. Une réalité qui devrait être présente à Genève avant sa commercialisation au printemps. Mais n’espérez pas une hausse de puissance impressionnante. Le 2.0 TFSI se contentera de grimper de 210 à 220 ch, voire 230 ch avec un pack performance optionnel.
Comme de coutume, la compacte Volkswagen ne s’est donc pas lancée dans la course à l’armement. Elle a préféré soigner son efficacité. Pour améliorer sa motricité, le différentiel autobloquant électronique XDS, qui utilisait l’antipatinage et qui ne nous a jamais séduits, sera remplacé par un système mécanique plus classique à l’image d’une Renault Mégane R.S. Cup ou d’une Opel Astra OPC. La motricité devrait en bénéficier. Avec un 0 à 100 km/h annoncé en 6″6, les accélérations sont d’ailleurs en net progrès tandis que le couple est porté de 300 à 350 Nm, ce qui devrait bénéficier aux relances.
Mais cette septième génération de Golf GTI marquera aussi l’adoption d’un système proche du Drive Select de l’Audi A3, capable d’agir sur la réponse de l’accélérateur, la consistance de la direction à démultiplication variable, sans oublier la boîte à double embrayage et la suspension pilotée lorsque ces deux options sont présentes. Bref, disponible en trois et cinq-portes, cette compacte s’annonce donc toujours remarquablement polyvalente. Et préfère laisser la future Golf 7 R à transmission intégrale s’attaquer aux véritables bombes du segment.
