Après une première version de la RS5 en 2010, Audi décide de couper le toit avant d’envisager une version Sportback. Ce cabriolet inédit vient s’intercaler entre la TT-RS et la R8 Spyder. Développée depuis les bonnes bases  du coupé RS5, le Cabriolet en conserve le moteur et l’équipement.

Le toit de cette découvrable reste une toile souple à multiples épaisseurs intégrant une partie rigide au-dessus de la tête et une lunette en verre à l’arrière. Il se replie en 15 secondes en roulant à moins de 50 km/h avant de s’intégrer dans le coffre.

Le système de rétractation du toit réclame 60 litres d’espace de rangement, laissant à la malle 380 litres de rangement (320 litres système replié). Proposée en quatre couleurs (noir, gris, rouge ou brun), la capote s’accorde au huit coloris de carrosserie proposés au lancement au printemps prochain.

Un cabriolet est évidemment plus lourd qu’un coupé. Audi a remplacé les ailes de la voiture en acier par de l’aluminium mais le poids définitif n’a pas été révélé. En revanche, des renforts de carrosserie ont été installés pour assurer une rigidité suffisante à l’engin.

Mécaniquement, le V8 4.2 de 450 ch n’évolue guère. Avec son couple de 430 Nm, ce moteur est associé à la transmission S tronic sept vitesses double-embrayage. La RS5 Cabriolet promet un 0 à 100 km/h en 4″9 s pour une V-max étalonnée à 250 km/h (280 km/h en option).