Bien avant MINI ou Fiat, Volkswagen avait surfé sur la vague du néo-rétro avec sa Beetle. Malheureusement, un encombrement peu en rapport avec son habitabilité l’avait rapidement condamnée et nous ne pouvons pas dire que cela fut un succès. Onze ans plus tard, la marque de Wolfsburg remet le couvert avec une copie largement corrigée, basée sur la plate-forme de la dernière Golf. Si les phares ovoïdes, les passages de roues marqués et la silhouette rondouillarde sont toujours là, quasiment tout a changé. Les dimensions, tout d’abord avec 15 cm de plus en longueur et 8 cm en largeur, tout en perdant 1 cm en hauteur. Le volume de coffre passe de 209 dm³ à 310 dm³.
Parfaitement servie par cette nouvelle plate-forme, la Beetle devient plus masculine avec des muscles plus saillants. A l’image de son pavillon moins galbé, elle use également d’une large entrée d’air de bouclier, d’un petit becquet à la base de la lunette et de feux arrière étirés. Bref, l’accent est mis sur la sportivité, ce dont nous ne pouvons que nous réjouir. L’habitacle dispose ainsi de trois petits compteurs “vintage” qui trônent sur la planche de bord. Et le gros coup de neuf ne s’arrête pas là puisqu’il concerne également les mécaniques totalement renouvelées.
Les moteurs essence atmosphériques et les vieux TDI à injecteur-pompes ont été mis à la casse! En essence, on retrouve des quatre-cylindres suralimentés 1.2 TSI 105, 1.4 TSI 160 et 2.0 TSI 200. Alors qu’en diesel, c’est le 1.6 TDI 105 et le 2.0 TDI 140 qui exercent. L’équipement suit cette tendance à la modernité. En option, la Beetle peut notamment disposer de phares au Xénon, d’un toit en verre panoramique et d’une boîte à double embrayage. Mais elle profite aussi d’un blocage de différentiel électronique XDS sur ses versions les plus costaudes, histoire de confirmer son récent penchant pour le dynamisme. Présentée simultanément aux salons de Shanghai et de New York, et commercialisée en octobre en Europe, cette Volkswagen ne cache pas vouloir laver l’affront subit par sa devancière.