
J’ai pour habitude de lire plusieurs livres à la fois. Des lectures diverses et variées dans des styles et des domaines très souvent opposés mais qui m’enrichissent et répondent à mes humeurs quotidiennes. Pour l’instant, je suis plongé dans La carrosserie italienne de mon excellent confrère Serge Bellu. Un véritable condensé de tout ce que la botte a pu produire au siècle dernier en matière de prototypes, de carrosseries spéciales et d’études de style sans oublier les modèles de compétition les plus emblématiques. Les photos sont très souvent d’excellentes qualités, le texte est riche et varié, quelques modèles ont été oubliés mais ils sont rares. Et une recherche iconographique sur le net de certains prototypes non-illustrés m’ont permis de mesurer toute la difficulté de regrouper en un seul volume une production si foisonnante et prolifique. Ce que Monsieur Bellu a parfaitement réussi.

Cet été, j’ai littéralement dévoré le dernier James Ellroy. Un véritable bijou qui clôt la triologie entamée en 1995 avec American Tabloïd, poursuivie en 2001 avec American Death Trip pour déboucher sur ce sublissime Underworld USA. Tous les ingrédients chers à notre auteur américain favori s’y retrouvent. Des personnages à foison, des gentils pas vraiment gentils et des méchants pas toujours méchants. Il faut s’accrocher pour suivre le fil de l’intrigue et je vous avoue qu’en reprenant le livre où je l’avais laissé, j’ai parfois du mal à retomber sur mes pattes. En voici un excellent pitch:
“Underworld USA débute avec un braquage brutal. Des morts, des billets, des émeraudes. Autour rôde Dwigth Holly “le bras armé de la loi”, Wayne Tedrow ancien flic, tueurs de noirs et chimiste mélancolique, enfin, Don Crutchfield obsédé par les femmes qu’il reluque le jour, la nuit, aux États-Unis, en Haïti. James Ellroy tient l’histoire américaine entre ses doigts et joue avec comme d’autre avec de la pâte à modeler. Il n’y a ni gentil vraiment gentil, ni méchant vraiment méchant. Ou est la ligne jaune? Personne ne le sait. Ce qui est certain, c’est qu’en matière de roman noir, il y a Ellroy et les autres. Et pour longtemps.”
http://www.lalettredulibraire.com/index.php?post/2009/12/20/UNDERWORLD-USA

Enfin, je relis avec délectation le Manuel de savoir-vivre de Pierre Desproges. L’humour y est gras mais il fait souvent sourire, le ton est d’une insolence oubliée de nos jours et le tout nous replonge dans une époque, pas si lointaine, où l’insouciance et l’irrespect avaient encore cours. Un petit bijou vite lu.

Et puis si vous devez choisir un seul mensuel pour l’été, n’hésitez pas une seconde, craquez le Sport-Auto de ce moi d’août. Une foultitude d’essais démoniaques vous y attendent avec de véritables bombes qui maintiendront votre passion pour l’automobile sportive intacte. A lire et relire sans modération!