Décidément, les constructeurs prennent un malin plaisir à multiplier les niches et brouiller ainsi la vision classique que nous avions de l’automobile et de ses carrosseries. Dernier exemple en date, la Mini Paceman, sorte de petit SUV lorgnant sur le coupé. Elle est directement déclinée du Countryman. Mais le pire, c’est que le passage à la carrosserie trois portes s’accompagne d’un allongement du profil puisque la longueur passe à 4115 mm contre 4097 mm pour le modèle classique. La largeur prend aussi quelques millimètres. Mais l’empattement et les voies restent identiques.

La Paceman est la première MINI à délaisser les feux arrière verticaux. Les nouveaux débordent sur le hayon et semblent très inspirés de ceux de la Citroën DS3. Le hayon donne accès à un coffre d’un volume allant de 330 l à 1080 l. Dans l’habitacle, on retrouve l’ambiance du modèle à cinq portes avec deux sièges indépendants à l’arrière encadrant le rail pour les accessoires. Devant, la seule différence vient du positionnement des commandes des lève-vitres et rétroviseurs électriques.

L’offre des motorisations est quasi identique à celle du Countryman. Seules les One d’entrée de gamme ne sont pas au programme. On retrouve donc les Cooper Paceman de 122 ch et Cooper S Paceman de 184 ch en essence ainsi que les Cooper D Paceman de 112 ch et Cooper SD Paceman en Diesel. À chaque fois avec boîte à six rapports manuelle, ou automatique en option. MINI laisse entendre qu’une John Cooper Works de 211 ch est en chantier. Toutes les Paceman peuvent recevoir la transmission intégrale All4 à l’exception de la Cooper. L’histoire ne dit pas si Alec Issigonis aurait approuvé cette descendance visiblement très loin de la petite Mini originelle.