Attaqués de toutes parts par les SUV, qui offrent sept places et un look plus avenant, les grands monospaces sont une espèce en voie de disparition. Pour la cinquième génération de son icône, Renault affirme carrément avoir “réinventé l’Espace”.
D’un point de vue esthétique, la modification est notable. Malgré une garde au sol supérieure (16 cm, soit 4 cm de plus qu’auparavant), l’Espace culmine moins haut que son prédécesseur (1,68 m soit 6 cm de moins), dans le but de lui offrir des lignes plus élancées. Les jantes, de 17 pouces à 20 pouces selon les versions, contribuent à donner de l’ampleur au modèle.
Les optiques apparaissent travaillées, même si on a déjà vu des reliefs plus complexes sur des modèles d’un niveau de gamme équivalent. Sous le capot, l’Espace fait bien entendu la part belle au Diesel. Il dispose ainsi du 1.6 dCi 130 qui fait les beaux jours des Mégane et Scénic.
Par ailleurs, il est le premier modèle particulier de Renault à offrir la version biturbo de ce bloc, déjà vue dans le Trafic. Cette dernière, forte de 160 ch, est exclusivement associée à une boîte à double embrayage à six rapports. En haut-de-gamme enfin, l’Espace reprend le bloc essence 1.6 turbocompressé de 200 ch de la Clio R.S.
Pour cinq personnes, l’habitacle se montre particulièrement aéré. La planche de bord est très originale et plus ergonomique qu’auparavant. Placé désormais devant le conducteur, l’instrumentation est configurable à souhait, et la position d’assise, aux amplitudes de réglage généreuses, devrait convenir à tous les gabarits.
Mais les regards sont aimantés par un autre équipement: la console centrale est surplombée par un grand écran tactile en position verticale, fourni de série. Une manière originale de faire cohabiter plusieurs menus comme, par exemple, la cartographie de la navigation et les réglages de la radio.