Difficile de dire s’il s’agit d’un profond restylage ou d’un tout nouveau modèle avec cette Ferrari California T présentée un petit mois avant sa première apparition publique attendue au Salon de Genève. Et comme la précédente mouture n’avait pas plu à tout le monde, les designers ont tenté de la rendre plus homogène en la renouvelant tout en douceur.
Les quelques égarements stylistiques de la California originelle, de la bande noire intégrant les feux de recul aux sorties d’échappement verticales, ont été savamment gommés. Les feux de recul s’intègrent désormais au centre des feux “obus”, la malle arrière redessinée s’affine, les ailes se creusent et s’amincissent pour un dessin général qui prend du muscle. Le toit se rétracte lui toujours en 14 secondes.
A l’avant aussi la Ferrari California T innove avec une calandre plus large, des boucliers redessinés et des optiques dans l’esprit du reste de la gamme Ferrari. Mais ce que l’on ne remarque pas tout de suite, c’est que le capot intègre désormais deux grandes percées. Un détail esthétique pour a pourtant une grande importance puisqu’un turbo prend désormais place aux côtés du V8. Une première depuis la F40! Un bloc entièrement neuf qui gagne encore en puissance.
Le V8 turbo de la California T cube 3.855 cc, développe 560 chevaux à 7.500 tr/min et offre un couple maximal de 755 Nm. Ferrari précise que grâce à une gestion variable de suralimentation (Variable Boost Management), cette courbe de couple augmente constamment sur toute la plage de régimes.
A noter qu’à l’intérieur, entre les deux aérations sur le tableau de bord, un indicateur de pression du turbo vient désormais prendre place. La nouvelle venue annonce désormais un 0 à 100 km/h en 3″6 contre 3″8 sur la California atmo.
Mais Ferrari précise aussi que la décision d’ajouter un turbo a été prise pour réduire les consommations de carburant et émissions de CO2. En dépit de 70 chevaux supplémentaires et 49% de couple en plus, cette California T consommerait 15% de moins que la California. Les émissions de CO2 sont annoncées à 250 g/km, soit une diminution de 20%. Le Rédacteur de l’Automobile sera bien sûr à Genève pour vous rapporter un reportage photo complet de l’évènement!
