En imposant leur BMW-Riley n°01, l’équipage composé de Dixon-Kimball-Montoya-Pruett-Rojas a signé la cinquième victoire de l’écurie Chip Ganassi depuis 2006. Si la fin de l’épreuve semblait se jouer à la consommation, les équipages de tête ont préféré assurer le résultat en effectuant un ravitaillement éclair par les stands. Juan-Pablo Montoya a ainsi franchi la ligne d’arrivée en vainqueur, décrochant sa troisième victoire aux 24 Heures de Daytona tandis que son coéquipier Scott Pruett célèbre son cinquième succès sur l’épreuve floridienne.
Logiquement, lorsqu’une équipe ou un moteur dominent aussi largement, les voix de la concurrence s’élèvent contre la balance de performances réalisée par les organisateurs. Visiblement, les moteurs BMW avaient beaucoup de souffle lors de ce week-end floridien marqué par une météo capricieuse qui a entraîné de nombreuses sorties de la voiture de sécurité.
La Corvette DP n°10 VelocityWW pilotée par Angelelli-Hunter-Reay-Taylor a échoué à quelques secondes de la première place. Si le jeu des neutralisations a permis aux catégories d’être incertaines jusqu’à l’arrivée, Max Angelelli n’a pas pu reprendre la BMW-Riley n°01 une fois le dernier ravitaillement effectué. De son côté, le Michael Shank Racing n’a pas réussi à rééditer sa performance de l’an passé.
Mais l’équipage de la Ford-Riley n°60 composé de Allmendinger-Ambrose-Negri Jr-Pew-Wilson a tout de même réussi à accrocher le podium après avoir perdu sept tours suite à un changement de biellette. Les espoirs de Starworks Motorsport de bien figurer ont été réduits à néant lorsque la Ford-Riley de Bourdais-McNish-Dalziel-Popow a rencontré des problèmes de freins, obligeant de longues réparations alors que la n°02 occupait la sixième place à quelques heures de l’arrivée.
Audi a décroché un doublé en catégorie GT avec la victoire de la R8 n°24 d’Alex Job Racing pilotée par Albuquerque-Jarvis-Mortara-von Moltke. La R8 n°52 d’APR Motorsport de Bass-Basseng-Rast-Stippler a assuré la deuxième place en profitant de la panne d’essence de la R8 n°13 du Rum Bum Racing de Biela-Haase-Plumb-Winkelhock, ce dernier ayant tenté le pari de rallier l’arrivée sans repasser les stands dans les derniers tours.
Le podium est ainsi complété par la Ferrari 458 n°69 d’AIM Autosport de Assentato-Cosmo-Lazzaro-Longhi-Wilkins. La Porsche n°16 du Napleton Racing pilotée par Canache-Donohue-Lewis-Norman a dominé la catégorie GX qui a vite perdu son intérêt suite aux nombreuses avaries mécaniques dont ont souffert les Mazda 6 motorisées par des diesels.
Côté belge, nous noterons la méritoire 18e place en GT, la 28 eme du général pour Maxime Martin visiblement bien peu aidé par ses équipiers.