Nissan, sous l’instigation de son futurologue en chef, le Français François Bancon, tente de réconcilier la jeune génération avec l’objet automobile en exposant, au Salon de Tokyo, deux concepts IDx. Ces derniers ont été conçus selon un processus dénommé co-création qui consiste à faire participer des jeunes de la fameuse génération digitale à l’élaboration du véhicule.
Et bizarrement, ce mode de création a abouti à deux concepts aux proportions plus que datées. Avec leurs surfaces verticales et lisses, leur ligne de caisse horizontale, leur calandre inversée et leur pavillon assez élevé, les deux concepts IDX évoquent les trois portes japonaises des années 60 et 70. Heureusement, de nombreux éléments de style les rattachent bel et bien à la modernité à l’image de l’écran tactile, placé au centre de l’habitacle, et des phares et feux à diodes.
La version Freeflow de ce concept IDx se définit comme un modèle simple et économique. Ses dimensions (4,1 m de long 1,7 m de large et 1,3 m de haut) le situeraient dans la catégorie des citadines polyvalentes ce que ne confirment ses motorisations modestes: Nissan évoque des moteurs essence 1.2 ou 1.5 couplés à une transmission à variation continue.
Avec son moteur 1.6 suralimenté, la version Nismo ne se chauffe évidemment pas du même bois même si elle reçoit elle aussi une transmission CVT avec fonction manuelle. Avec ses ailes gonflées, son capot noir et sa livrée blanche, elle rend hommage aux premières Nissan Skyline. Bref, cette génération digitale manque cruellement d’imagination à l’heure de proposer sa vision moderne de l’automobile…