Voilà bien le genre de véhicule qui échappe à toute notion de rationalité. Petit, compact, haut sur patte, visiblement peu apte à accueillir un groupe de chasseurs en goguette, le GLA nous arrive pourtant très sûr de lui sur un marché du SUV compact en plein boom. Car pour une large frange de conducteurs qui veulent avant tout être vus, quel que soit l’engin dans lequel ils paradent, le GLA est l’arme idéale.
En dépit d’un air de famille évident avec les Classe A et CLA, ce GLA possède pourtant une carrosserie spécifique. Sa longueur de 4,42 m vient le situer à mi-chemin entre ces deux modèles, tout comme son coffre de 421 dm3 sous tablette. En revanche, sa hauteur est supérieure de 6 cm, pour s’établir à 1,49 m.
Ce qui reste somme toute très bas pour un SUV, puisque le X1 de BMW toise 1,55 m, le Q3 d’Audi 1,61 m sans parler du Tiguan de VW qui s’élève carrément 1,70 m. La modeste garde au sol confirme que ce pseudo-baroudeur n’a rien d’un Classe G de poche. D’ailleurs, la majorité des versions se contenteront de roues avant motrices. Variante essence d’accès, animée par un 1.6 turbo de 156 ch, le GLA 200 ne sera disponible qu’en traction.
Quant aux autres motorisations, elles exigeront un supplément pour la transmission intégrale, parfois associée d’office avec la boîte à double embrayage et sept rapports 7G-DCT. Seul le futur GLA 45 AMG en sera doté d’emblée pour canaliser les 360 ch de son quatre-cylindres 2.0 Turbo.
Mais dans un premier temps, ce bloc officie simplement dans le GLA 250, avec une puissance nettement plus modeste: 211 ch. Ce qui suffit déjà à assurer de belles performances, puisque le 0 à 100 km/h serait bouclé en 6″5 en version 4Matic. Gratifié de 136 ch dans sa variante 200 CDI, le 2.2 diesel officiera aussi dans le GLA 220 CDI avec 170 ch.