Site icon Le Rédacteur Auto – The Automotive Redactor

Essai découverte: Opel Astra GTC

Publicités

Coupé de conquête

Avec 400.000 exemplaires vendus en cinq ans, le précédent coupé de la gamme Astra est bien plus qu’un véhicule de niche. Il constitue 15% des ventes de la gamme. Alors quand il s’est agit de lui dessiner un successeur, les dessinateurs allemands se sont lâché et cela nous donne un modèle râblé aux ailes arrière joliment rebondies. L’habitacle prend lui aussi une connotation sportive avec des sièges enveloppants. Restait à trouver des routes pour tester la belle. Palma de Majorque? C’est parfait!

Il pleut et il fait nuit lorsque nous nous installons à bord d’une GTC 2.0 CDTi. Autant vous dire que c’est avec une prudence de sioux que nous avons découvert l’Astra coupé en arrivant sur l’île hispanique. Mais très vite, la voiture vous met en confiance. Le revêtement lisse glisse encore davantage qu’au sec mais le train avant de l’Astra ne se laisse pas démonter. Vous jouez de la pédale d’accélérateur avec finesse et le train avant apprécie cette délicate attention.

 

Habitacle altruiste

Pas fondamentalement différent de celui de ses sœurs berlines et breaks, l’habitacle du coupé se caractérise par ses 19 espaces de rangement présents. Les places arrière sont relativement accueillantes et pourront toujours dépanner lors de courts trajets urbains. La forme fluide et enveloppante de la carrosserie trouve un écho à l’intérieur, se traduisant par des formes galbées. La planche de bord en forme d’aile enserre les places avant dans son arche. La virgule, autre motif récurrent chez Opel, se retrouve aussi dans d’autres détails stylistiques: c’est le cas par exemple des poignées de porte, traitées en chrome, ou de l’habillage du levier de vitesse. Elégante, la console centrale est montée selon un angle peu incliné, créant une transition harmonieuse et fluide entre la planche de bord et la console de boîte de vitesse. L’atmosphère est agréable grâce à des détails d’équipement comme le traitement chromé des cerclages de compteurs ou de la boutonnerie, grâce aussi à l’agréable rétroéclairage en rouge des instruments de bord. Reste une qualité d’accostage des éléments plutôt médiocre et qui sautent aux yeux au niveau des raccords entre les portes et la planche de bord.

 

Train avant intelligent 

Dès l’aube de la mise au point de la GTC, l’objectif fut d’aboutir à un comportement routier gratifiant pour le conducteur. La solution vint sous la forme du HiPerStrut (High Performance Strut, jambe de force hautes performances). Quelle que soit la version, la GTC est dotée de cette suspension à hautes performances. Elle est basée sur le système monté actuellement sur l’Insignia OPC. L’HiPerStrut emploie les points d’ancrage existants de l’Astra, mais réduit l’angle d’inclinaison d’axe de pivot de la fusée de 44% et diminue la longueur de la fusée (donc le déport) de 46%. Cela permet de contenir les effets de couple dans la direction à l’accélération – une attitude de beaucoup de tractions avant puissantes – et autorise le conducteur à exploiter plus intensément le potentiel de performances de la GTC sans gêne dans la direction. Sur les petites routes de l’île, où nous avons rarement croisé des autochtones, nous avons pu tendre nos trajectoires au cordeau et jouer du levier de vitesses. Malheureusement, le verrouillage des rapports pourrait être plus incisif mais le freinage s’est montré bien dimensionné et les réglages «sport» particulièrement adapté à l’Etat dégradé des chaussées. De bon augure à l’heure où l’auto est arrivée dans les concessions belges.

 

Essence ou diesel, faites votre choix

En Belgique, deux moteurs à essence sont proposés. Le 1.4 atmosphérique de 100 ch, sans Start & Stop (19.550 €), le même en Turbo Ecotec (120 & 140 ch) et le 1.6 Turbo Ecotec de 180 ch. Nous avons essayé ce dernier le deuxième jour sur des routes sèches mais rendues délicates par des coulées de boue et des chutes de pierres. Précise et nettement plus vive que la CDTi au niveau du train avant, elle nous a enchanté. A condition de faire chanter le moteur et de ne pas se soucier de la consommation. En diesel, seul le 2.0 CDTI de 165 ch est disponible à partir de 24.200 €. Nous n’avons pas eu l’occasion d’essayer une version dotée du superbe toit panoramique mais Opel n’avait pas hésité à exposer, dans les jardins de notre hôtel, l’Astra OPC toujours sous forme de prototype en attendant de goûter à ses 265 ch.

 

Quitter la version mobile