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Essai: Audi A8 3.0 TDI

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Au bonheur des 4 roues motrices

Il est des circonstances où l’on se félicite d’exercer pareille profession. Ainsi, dans les conditions climatiques exceptionnelles rencontrées au tout début de cet hiver, nous avons toujours gardé le sourire à bord de ce vaisseau amiral, capable de traverser les pires tempêtes de neige à vive allure. Il faut dire que les pneus hiver associés au système Quattro font merveille. Alors nous n’avons pas boudé notre plaisir pour goûter au luxe et au comportement hors pair de cette berline statutaire!

Réputée pour sa conduite relativement dynamique et sa finition, l’Audi A8 manquait encore d’assurance en matière d’équipements sécuritaires ou technologiques. C’est désormais du passé suite à l’arrivée de cette dernière génération. Ainsi, le système de navigation intègre désormais les services Google (informations, météo, cartographie Google Earth) via une connexion haut débit afin de mieux planifier les voyages, et va jusqu’à adapter les différents organes de l’auto (transmission, suspensions, éclairage, régulateur de vitesse adaptatif…) en fonction du tracé de la route! La commande vocale a également évolué, elle reconnaît désormais un titre de MP3 ou une adresse sans devoir l’épeler. Bref, la grande Audi se veut à présent aussi sécurisée qu’une Mercedes Classe S. 

Vivacité préservée

Mais à jouer la carte de l’électronique à tout crin, l’A8 a-t-elle perdu de sa vivacité sur la route? Figurez-vous que non! Car en dépit de ses dimensions en hausse (+ 8 cm en longueur, soit 5,14 m), l’allemande a pris soin de limiter sa prise de poids. Ajoutez à cela une transmission intégrale répartissant 60 % du couple sur l’arrière qui s’associe au différentiel Quattro Sport à vecteur de couple, et vous obtenez la limousine la plus dynamique du marché. Prises de roulis limitées, direction légère à basse vitesse et ferme à souhait dans les enchaînements, adhérence remarquable et ce, même sur la neige! Cette berline statutaire s’est montrée aussi agile que rassurante.

Et le pire, pour la concurrence, c’est qu’elle n’ergote pas sur le confort avec un amortissement piloté faisant preuve d’une grande délicatesse et de progressivité. Proposée lors de son lancement avec deux V8, l’A8 se démocratise grâce à ce V6 3.0 TDI de 200 ch doté d’un système Start/Stop. Bien épaulé par une boîte Tiptronic à 8 rapports, ce moulin emmène vigoureusement les 1,8 tonnes de l’allemande tout en consommant 8,5 l/100 km. Reste à signer le chèque de 71.900 euros sans les irrésistibles options!

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