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Essai : Renault Austral full hybrid E-Tech : identité renforcée

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Cela fait seulement 2 ans que l’Austral est commercialisé mais Renault a déjà souhaité lui apporter quelques légères retouches stylistiques tout en adoptant une motorisation full hybride de 200 chevaux. Dans l’habitacle, peu de nouveautés mais attention, désormais, vous êtes scanné…

Joliment dessiné, le Renault Austral conserve ses lignes voluptueusement courbées mais la calandre a été redessinée en vue d’intégrer des losanges en trois dimensions alors que la capot et le boucler avant ont également été modifiés. A l’arrière, la nouvelle signature lumineuse apporte une certaine légèreté à l’ensemble. Et dans cette finition Alpine, l’Austral se révèle particulièrement séduisant.

La touche Alpine

Dans l’habitacle, on retrouve une atmosphère sportive avec des logos Alpine incrustés dans les dossiers des superbes sièges, des surpiqûres bleues sur la planche de bord, les contre-portes et la console centrale. Le volant, à la forme originale, est agréable à manipuler avec une partie en alcantara. La position de conduite est parfaite et les écrans faisant face au conducteur sont généreux sans être trop envahissants. Le système multimédia OpenR Link avec Google intégré est logiquement intégré d’office. La planche de bord conserve des boutons et les commandes au volant permettent également de maîtriser facilement toutes les fonctionnalités nécessaires au quotidien. Rappelons qu’un bouton sur la gauche de la planche de bord permet de faire taire les aides à la conduite les plus énervantes en appuyant à deux reprises. Enfin, l’Austral propose désormais un contrôle facial du conducteur qui permet de retrouver instantanément ses réglages personnalisés lors des changements de conducteur.

Prince de la route

En action, le Renault Austral se révèle une fois encore des plus agréables. Confortable, plutôt silencieux, il constitue un parfait compagnon de voyage pour avaler des bornes en toute sérénité. Certes, le ressenti  de la direction, un peu trop léger à notre goût, ne vous permettra pas de tailler des trajectoires au cordeau et l’absence de palettes au volant n’offre pas la possibilité de changer manuellement les rapports de la boîte automatique mais sur autoroute et sur voie rapide, il se montre impérial et son comportement est toujours extrêmement rassurant. On a encore pu déceler quelques hésitations au niveau de la transmission mais cela s’est sensiblement amélioré. Et grâce au 4Control Advanced (quatre roues directrices) optionnel, le rayon de braquage est presque digne d’une citadine: 10,1 mètres, un point fort en ville! Au rayon des consommations, à l’issue de nos 533 km d’essai, notre consommation moyenne s’est chiffrée à 7,0 l/100 km avec un 6,3 en conduite plus économe.

Tarif coquet

Pour bénéficier de la même configuration que le modèle essayé, il faudra vous acquitter d’une facture de 49.490€ qui inclus le toit panoramique en verre (1000€), le système 4Control advanced (1500€), le pack Harman Kardon (950€) ou encore le pack city premium (1000€). Cela commence à compter dans le budget d’un particulier qui pourra aussi voir du côté du très cher Toyota RAV4 (53.300€ en finition GR Sport) ou du Peugeot 3008 (40.715 mais 145 ch) moins puissant mais à l’habitacle technologique. (Photos Austral : Pierre Fontignies)

A l’essai aussi…

Renault Symbioz 160 ch

Du souffle en plus

Sans renier son caractère familial, le Symbioz profite de ce supplément de puissance bienvenu pour améliorer son approche des grands axes. Il ne gagne peut-être que 15 chevaux mais en adoptant le moteur du Dacia Bigster, il offre une fluidité accrue tout en améliorant son efficience. Le 1.8 essence dispose de 109 ch et de 172 Nm de couple et se voit épaulé par deux moteurs électriques alors que a batterie passe de 1,2 kWh à 1,4 sans pour autant proposer plus que 3 à 5 km en tout-électrique. Dans les faits, les démarrages s’effectuent systématiquement en mode électrique et assurent un contrôle très prévenant de l’évolution en ville. Une fois sur autoroute, les montées en régime élèvent toujours le niveau sonore à bord mais avec plus de discrétion qu’auparavant. Sa direction trop légère et sa suspension privilégiant le confort n’incite pas à la grosse attaque mais qui s’en plaindra? Il est affiché à 34.400€ en finition Alpine.

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