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Essai: Dacia Duster 1.3 TCe 150 EDC: La bonne pioche

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Nous avions déjà eu la chance de découvrir en avant-première, les nombreuses modifications apportées au Dacia Duster de deuxième génération, à l’occasion de ses 5 ans. Quelques mois plus tard, nous avons emprunté une version haut de gamme pour mieux comprendre l’engouement que suscite ce petit SUV auprès de nos compatriotes. Et force est de constater, une fois de plus, que Renault a tout compris en jouant la carte des modèles accessibles à travers son label roumain.

Si vous aviez lu notre bref essai au mois de septembre dernier, vous allez probablement trouver des redites dans les propos qui suivent. Seulement voilà, il nous faut bien évoquer une nouvelle fois les modifications apportées à ce Duster II². On retrouve des Y dans les signatures lumineuses avant et arrière, une calandre ressortant davantage, des roues de 17 pouces dans la version qui nous occupe sans oublier un becquet arrière plus long. Chez Dacia, on préfère nettement l’évolution à la révolution en attendant l’arrivée d’un troisième opus qui proposera une version hybride rechargeable.

J’aime bien

Lorsqu’on passe d’une voiture à l’autre de semaine en semaine, on sourit automatiquement lorsqu’on s’installe à bord d’une Dacia. Mais ce n’est pas un sourire moqueur. Certes, on a eu peu l’impression de retourner quelques années en arrière, lorsque les voitures ne rivalisaient pas entre elles en termes de surfaces d’écrans ou de systèmes d’assistance disponibles. Pourtant, on se rend rapidement compte que l’essentiel est présent, sans tout le superflu. De nouveaux sièges, un accoudoir central réglable ou encore un écran tactile de 8 pouces sont les principales nouveautés apportées à cet intérieur dans lequel on trouve rapidement ses marques. Le confort est bon, la position de conduite n’a guère de défaut et l’on peut prendre la route en toute sérénité.

Plutôt malin

L’alliance entre le 1.3 TCe et la boîte automatique double embrayage EDC, qui fait son retour au catalogue, semble d’une évidence absolue. Si cette transmission à 6 rapports n’est pas la plus réactive du marché (elle tarde un peu à rétrograder lors des accélérations), elle a l’avantage de bien s’adapter facilement au relief. Et privilégiant la facilité d’utilisation, elle fait preuve d’une belle douceur lors des passages de rapports. On profite d’un surcroît d’agrément en ville ou sur autoroute, même si les deux premiers rapports semblent un peu courts. Quoiqu’il en soit le mariage entre cette transmission et le 1.3 TCe 150, disponible dès les plus bas régimes et jamais trop bruyant, est réussi.

J’aime moins

La direction nous a semblé un peu trop floue à notre goût et certains bruits de vent se font entendre sur l’autoroute aux alentours de 110 km/h mais se sont là des défauts avec lesquels il est possible de vivre. Rien de rédhibitoire donc pour ce SUV qui demeure plus que jamais le meilleur sur le marché avec un rapport prix/prestations inégalé!

Pourquoi je l’achète

Il possède de nombreuses qualités ce Duster revu et corrigé. On pointera son habitabilité, son volume de chargement, sa connectivité remise au goût du jour ou encore son agrément d’utilisation au quotidien. On a envie de dire qu’il s’agit du plaisir des choses simples, on ne se prend pas la tête à bord. Un Dacia Duster, c’est fait pour vous emmener d’un point A à un point B dans un confort assez remarquable pour un engin proposé à 22.290€ dans cette finition Prestige avec la motorisation la plus puissante et la boîte automatique qui lui va comme un gant. Les équipements de sécurité proposés sont parfaitement modernes et peuvent encore se voir compléter, comme dans notre véhicule d’essai, par quelques options comme la carte d’Europe de l’Ouest pour le GPS (120€), la roue de secours en acier (120€), la caméra 360° (250€), les sièges avant chauffants (300€), le pack mains-libres (200€), la sellerie cuir ″Marly″ (700€) et la couleur ″Bleu Iron″ (430€). De quoi porter la douloureuse à 24.410€ pour un véhicule complet. Cela reste im-bat-ta-ble!

Pourquoi je ne l’achète pas

Les amateurs de modernité passeront leur chemin mais la grande majorité des automobilistes ne pourra pas ignorer cette proposition au moment de dresser sa liste d’achat. Quelques petits défauts lui sont néanmoins imputables à l’image de petites trépidations des suspensions à vitesse réduite, une boîte EDC manquant de réactivité ou encore l’écran du multimédia positionné trop bas mais ce ne sont pas là de bien gros griefs pour un véhicule de ce prix. Mais il faudra surveiller le poids de son pied droit. A l’issue de nos 500 km d’essai, le Duster affichait une consommation moyenne de 9,1 l/100 km mais votre serviteur n’a jamais été réputé pour ses scores en conduite économique…

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