James Bond est pour toujours associé à l’Aston Martin DB5. C’est bientôt Saint Nicolas et Noël et voilà de quoi satisfaire les jeunes amateurs du célèbre agent secret. La “Little Car Company” vient d’en sortir une version électrique à l’échelle, pour enfants très gâtés !

Créée en 2019, la “Little Car Company” est spécialisée dans la création de voitures pour enfant réalisées en collaboration avec les constructeurs les plus prestigieux. Assemblé à la main, chaque exemplaire est donc officiel. La société est implantée sur le site du Bicester Heritage, un ancien aérodrome de la seconde guerre mondiale qui, depuis 2013, rassemble toute une série de spécialistes de la voiture ancienne. Ces objets de luxe s’inscrivent dans la tradition des Bugatti Baby, qui permettaient aux propriétaires les plus fortunés de partager leur passion avec leur progéniture. Dans chacune de ses réalisations, la Little Car Company veut insuffler une partie de la magie ayant présidé à la réalisation de la version originale. Et chaque acheteur devient membre à vie du très exclusif Little Car Club ! La DB5 James Bond est le troisième projet de la marque, après la recréation de la Bugatti 35 Baby (à l’occasion du cent dixième anniversaire de la marque) et de la Ferrari 250 Testa Rossa J.

Une gamme
A l’image de ce qui se pratique à Newport Pagnell, la DB5 Junior de LCC est donc disponible en versions « DB5 » et « DB5 Vantage ». Ces engins à propulsion électrique sont réduits aux deux tiers de la taille réelle de la voiture originale. La première dispose d’une seule batterie de 1,8 kWh et d’un moteur de 5 kW tandis que la seconde offre une puissance et une capacité de batterie doublée. La seconde offre même un différentiel à glissement limité, pas moins ! Et en plus des modes de conduite novice et expert, la seconde propose également un mode Vantage.

No Time to Die Edition
Le bon Mister Q s’est penché sur la version Vantage… Celle-ci a évolué en version “No Time to Die”, dont la commercialisation coïncide justement avec la sortie du dernier opus de la franchise James Bond. Cette fois, il y a de quoi faire parler la poudre dans les allées des grands domaines : 16 kW, pas moins de 4 batteries de 1,8 kWh et une vitesse de pointe de 72 km/h ! Une véritable supercar à pédales… Ici, le mode de conduite Vantage laisse la place à un mode Escape, le service de Sa Majesté ne saurait se contenter de moins. La voiture est équipée de canons miniatures (livrés sans munitions, bien entendu ils ne produisent que de la fumée et du bruit), de plaques minéralogiques qui tournent et ce sont les mêmes logiciels qui ont été utilisés pour créer les plaques de la voiture du film.

Il est même possible de les personnaliser. Un dispositif créant un écran de fumée est installé dans l’échappement. Il y a de quoi faire de la fumée pendant une heure, histoire de disparaître pour de bon. Par ailleurs, un mode dérapage permet au 007 en culotte courte de s’extirper au plus vite des endroits les plus étroits et… déstabiliser ses poursuivants. Les commandes de tous ces accessoires sont situées dans le panneau de portière et peuvent s’escamoter facilement. Par rapport à l’originale, ici c’est un cabriolet et non plus un coupé et… le siège passager éjectable n’est pas au programme. Ce qui est évidemment beaucoup moins dangereux !

L’exclusivité a un prix…
Entièrement réalisées à la main, les tarifs de ces DB5 Junior débutent à un peu plus de 41.000 € pour la version de base. Le tarif de la Vantage commence, lui, à 53.000 € et la version 007, la plus élaborée, est affichée à… 106.000 € ! Le tout hors taxes et frais de transport, bien entendu. La firme limitant les achats à trois exemplaires, ça va être compliqué dans certaines familles royales. Mais ne traînez quand même pas trop car, à l’image de la vraie DB5, il n’y aura au maximum que 1059 exemplaires produits et pas un de plus. Bien évidemment, ce sont des modèles officiels approuvés par Aston Martin. Chaque exemplaire reçoit des monogrammes authentiques, une peinture « Silver Birch », des compteurs Smiths- y compris la montre identique à celle de la DB5, ainsi que son propre numéro de châssis.

Pour l’intérieur, réalisé en cuir, plusieurs coloris sont disponibles et le volant associe acajou et aluminium. Le capot avant et celui du coffre s’ouvrent exactement comme sur la vraie DB5. Le freinage est à disques sur les quatre roues et un frein de parking hydraulique est également monté. La suspension avant fait appel à une double triangulation tandis qu’à l’arrière l’essieu rigide est lui aussi conforme, avec ses tirants et sa barre Panhard. Histoire de saluer également les dernières avancées technologiques proposées par Aston Martin, les batteries lithium-ion peuvent se changer et la récupération d’énergie au freinage fait partie de l’équipement de série. Et si le prix vous laisse de marbre, la qualité de réalisation ne peut que susciter le rêve dans l’esprit de tous les amateurs ! (Texte: Dimitri Urbain)
