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Essai: Audi A5 Sportback 2.0 TDI 150 S-Tronic: trop chère!

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On a tendance à l’oublier à la vue de cette carrosserie très proche de l’ancienne mais cette A5 Sportback est entièrement nouvelle. Basée sur une nouvelle plateforme, elle se révèle plus légère et plus grande que l’ancienne. Comme toujours chez Audi, l’évolution stylistique est plutôt timide mais en y regardant de plus près, ou plutôt en comparant directement l’ancienne et la nouvelle, on peut plus facilement souligner la face avant à la calandre élargie et aux ouïes du bouclier plus saillantes, les flancs plus travaillés et un arrière encore plus effilé. L’ensemble est une nouvelle fois réussi même si le blanc glacier métalissé n’a pas notre préférence dans la gamme chromatique.

J’aime bien

A l’intérieur, on remarque de beaux progrès à travers une habitabilité arrière enfin digne de la catégorie et des portes arrière qui, malgré leurs jolies courbes, se révèlent suffisamment accessibles. Les places arrière ont également gagné de l’espace et notre véhicule, doté de l’option « banquette arrière 3 places » (357€), accueillait facilement cinq adultes. Equipée du Pack technologique, l’Audi A5 Sportback essayée disposait ainsi du cockpit virtuel, de l’interface pour smartphones et de la Navigation Plus avec MMI Touch.

Plutôt malin 

J’ai eu l’occasion, un peu par hasard, de conduire cette A5 sur des petites routes ardennaises en pleine nuit du mois de décembre. Et j’ai véritablement été bluffé par son comportement. Simple traction dans ce cas, elle s’est révélée vraiment sereine dans des conditions dantesques. Neige fondante, brouillard, elle s’est montrée totalement stable et m’a pardonné quelques approximations en virage lorsque je ne connaissais pas la route. Je n’ai pas dit que c’était amusant mais cela m’a permis de signer des moyennes hallucinantes sur des routes à priori réservées à des sportives pure et dures. Et je ne vous parle même pas du peu de puissance disponible…

J’aime moins

Alors que j’entends toujours autour de moi que les journalistes n’essayent que des versions puissantes et très équipées, je dois vous contredire. Et il semble bien que ce 2.0 TDI de 150 chevaux me colle aux basques puisque c’est déjà lui qui équipait la VW Arteon essayée plus tôt. Et cette boîte DSG qui lui est automatiquement associée. Notre avis n’a guère changé la concernant. Quant au TDI, il est un peu poussif lorsqu’il s’agit de trouver des chevaux instantanément. Mais on sait aussi que bien peu d’utilisateurs le pousseront dans ses derniers retranchements.

Pourquoi je l’achète

D’une finition irréprochable, technologiquement à la page, l’Audi A5 Sportback est une voiture qui rassurera son conducteur, qui plaira au geek qui sommeille en lui et qui ravira les plus calculateurs d’entre vous avec ses consommations raisonnables en fonction de l’usage qui en sera fait. Et comme on l’a beaucoup entendu durant cette semaine de Salon, le diesel reste encore et toujours la meilleure solution pour les gros rouleurs (à partir de 20.000 km/an).

Pourquoi je ne l’achète pas

Symptôme typiquement allemand, les tarifs éhontés sont plus que jamais d’actualité chez Audi. Pour ce qui reste avant tout une « petite » A4 à cinq portes, il vous sera demandé 47.862 euros tvac avant d’avoir coché la moindre option. C’est cher payé un Diesel de 150 ch. Avec les options pré-citées (avec en sus l’Acoustic Parking System, les vitres arrière assombries et l’accoudoir central à l’avant), notre exemplaire atteignait ainsi 51.933€!

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