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Essai: Skoda Superb 2.0 TDI 190: limousine majestueuse

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Une petite virée en Angleterre avec trois amis pour assister au dernier week-end du BTCC (Championnat anglais des voitures de tourisme) à Brand-Hatch, l’occasion était trop belle d’en profiter pour essayer cette Skoda Superb 2.0 TDI 190 sur une longue distance. Sous le capot, nous retrouvons le 2.0 TDI bien connu, poussé ici à 190 ch. Souple et silencieux, il s’est montré impérial pour nous emmener très vite jusqu’à Calais, profitant d’une autoroute déserte en ce dimanche très matinal. Et le pire, c’est que même à ces vitesses inavouables, notre fière monture s’est révélée particulièrement sobre en nous permettant d’effectuer les 800 bornes sans s’inquiéter de l’autonomie. Aussi douce qu’alerte, la boîte DSG6 qui équipait notre Superb s’est révélée parfaitement adaptée à la motorisation même s’il ne faut pas hésiter à passer en mode Sport pour réveiller la mécanique.

Précise, la direction pèche par un rendu un peu artificiel tandis que le rayon de braquage est assez important. Du côté du freinage, les freins ont fait preuve d’endurance et de puissance. En ligne droite, la Superb peut être gênée par le vent latéral ou les inégalités transversales. Equipée de Pirelli de 18 pouces, elle s’est montrée particulièrement dynamique pour son gabarit. Nous avons encore en tête la réflexion de notre meilleur ami au passage d’un célèbre gauche à la sortie d’autoroute: «Je ne savais même pas qu’on pouvait passer aussi vite ici!» Il faut dire que la motricité et l’adhérence bénéficient d’un différentiel à glissement limité électronique.

D’ailleurs au rayon de la sécurité, la Superb peut compter sur toutes les aides à la conduite dont dispose le groupe Volkswagen pour une voiture de cette catégorie. La visibilité périphérique s’avère correcte, sauf de trois quarts arrière. L’éclairage se révèle très efficace si l’on opte pour les phares au xénon et notre modèle était même équipé des phares de route automatique tandis que le faisceau s’adapte à la conduite à gauche lorsque vous passez des km/h aux Miles/h.

L’amortissement est correct mais la taille des jantes de notre modèle d’essai traduisait trop familièrement les imperfections de notre réseau routier. Nous l’avons dit plus haut, l’insonorisation est particulièrement soignée: le moteur est à peine audible. Mais notre voiture était affligée de certains bruits de mobilier. Les sièges électriques soutiennent bien et l’ergonomie, similaire à celle d’autres produits du groupe, ne prête pas le flanc à la critique. L’habitabilité est très bonne à l’avant et royale à l’arrière, presque celle d’une limousine! Nous regretterons néanmoins la raideur du dossier des sièges arrière même s’ils étaient chauffants…

L’accès est aisé à l’avant comme à l’arrière (larges portières). La Superb est généreuse en espaces de rangement et certains sont même réfrigérés. L’équipement de base est assez impressionnant dans les exécutions supérieures (comme notre Style). La finition montre que Škoda fait partie du groupe Volkswagen, mais la Superb dont nous avons hérité, affichant déjà 10.000 km, voyait le store nous protégeant de la luminosité du toit ouvrant totalement détendu.

Škoda garde des tarifs assez compétitifs, mais les temps où il cassait les prix sont révolus, surtout pour les hauts de gamme comme cette Superb affichée à 36.090 € en prix de base. Le catalogue d’options est pléthorique; c’est bien, mais l’addition atteint alors un niveau insoupçonné, surtout que certaines options sont assez onéreuses à l’image du Pack Style GPS (1.200 €), du Pack Style Premium (1.250 €) incluant les sièges alcantara/cuir, les airbags de tête, latéraux avant et arrière ou encore le keyless access ans oublier le Pack Style Confort à 1.250 € (Park Assist, caméra de recul, pare-brise chauffant, Light Assist). Bref, notre véhicule d’essai atteignait 43.295 euros! En ce qui concerne le programme de garanties, Škoda s’en tient aux 24 mois légaux.

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