La saison de Super GT500 s’est clôturée ce dimanche à Motegi. Au delà de leur 14e place, Bertrand Baguette et son équipier ont démontré que leur Honda NSX était très performante. Le meilleur tour en course en constitue la plus belle preuve. Même si Bertrand Baguette observe régulièrement la ferveur japonaise en sport automobile, il est toujours aussi impressionné par cet enthousiasme bon enfant.
«Motegi constituait le huitième et dernier round du championnat et il y avait autant de spectateurs qu’à la première course. C’est extrêmement motivant de voir des gradins pleins à craquer et des milliers de drapeaux Honda qui s’agitent au passage de votre voiture. Nous avons signé le 6e chrono des qualifications. Un excellent résultat puisque, pour cette course, aucune voiture n’embarquait de lest. Toutes les Super GT sur la grille affichaient donc leurs meilleures performances. Comme nous n’avions jamais parcouru un mètre sur ce circuit avant vendredi, cela démontre combien les ingénieurs de Honda et ceux de Dunlop ont réalisé du très bon travail ces derniers mois.»
C’est donc gonflé d’ambitions que les membres du Nakajima Racing gagnaient la grille de départ. Hélas, l’espoir de signer un bon résultat s’envolait dès le 2e virage. «Daisuke s’est fait surprendre… Une erreur qui l’a contraint à repartir de la dernière place, derrière tout le monde». La Honda NSX était en 10e position quand Bertrand en prenait le volant. «J’ai continué à cravacher ferme mais, malheureusement, un souci au turbo a entraîné une perte de puissance. Le temps de dénicher la panne et d’y remédier au stand, je concédais trois ou quatre tours. J’ai poursuivi sur un rythme intense et j’ai signé le meilleur tour en course. Une preuve supplémentaire que notre Honda NSX est arrivée au même niveau que les Super GT500 de la concurrence. Clairement, nous étions dans le coup à Motegi. Mais en sport automobile, il faut que tous les éléments soient réunis pour décrocher une performance de qualité.»
De quoi donner l’envie à Bertrand Baguette de poursuivre cette expérience au Japon l’an prochain?
«Tous les signaux sont au vert mais les pourparlers ne sont pas encore engagés», sourit notre compatriote. «Mais il est évident que j’aimerais prolonger ma collaboration avec le Nakajima Racing et profiter des acquis de cette saison pour être plus performant l’an prochain.»