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Essai: Ford B-Max 1.0 Ecoboost

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Pour notre première rencontre avec le moteur de l’année 2012, nous n’avons pas été déçus. Sortant de la BMW M6, nous avons retrouvé un petit moteur péchu et dynamique qui nous change des éternels diesels ronflants et tremblotants. Certes, nous n’avons pas découvert une sportive mais contrairement à d’autres, lorsque Ford annonce 120 chevaux, ils y sont. Alerte, volontaire et vif, le petit trois cylindres essence nous a enchanté. Et même lorsque nous avons rempli l’habitacle de passagers, il ne s’est jamais désuni.

Bref, ce moteur va en réconcilier bon nombre avec les motorisations essence. Certes, il est soiffard, lorsque comme nous, vous profitez de toute sa puissance mais à l’heure où les deux carburants semblent s’aligner au niveau du prix à la pompe, il est possible de miser sur la 95 sans plomb sans se ruiner. Une conduite eco-responsable vous permettra même de signer des moyennes totalement acceptables.

A bord, les équipements sont nombreux et comme d’habitude chez Ford, les options ne sont pas nombreuses. A bord, le confort est plutôt bon et le maintien des sièges se révèle largement suffisant pour l’usage que doivent en faire ses futurs propriétaires. L’accès au place arrière est facilité par l’absence de montant central mais les passagers arrière devront néanmoins regarder où ils posent leurs pieds avant de grimper. L’habitacle regorge de possibilités de rangement, mais certaines sont exigües.

Le coffre, facile à charger et pourvu d’un double plancher, peut s’agrandir en rabattant les sièges, mais sans offrir un espace record dans le segment. Rappelons que le B-Max est basé sur la plateforme de la Fiesta. S’il est 13 cm plus long que la polyvalente en 5 portes, le B-Max en conserve l’empattement. Sachez encore qu’il est plus court de respectivement 28 et 32 cm que les Focus et C-Max. Dans sa catégorie, il occupe le milieu du panier en matière d’encombrement. Les suspensions sont empruntées à la Fiesta: pseudo-McPherson à l’avant et un essieu de torsion pour l’arrière.

Sur la route, le comportement est plutôt surprenant pour un petit monovolume. Sans tomber dans les travers d’une berline dynamique, il se montre agréable lorsque vous haussez le ton sur des routes tortueuses. Malgré l’absence de montants B, la structure est assez rigide pour assurer un comportement rigoureux, garant du plaisir de conduire. La direction à assistance électromécanique facilite les manoeuvres et gagne en précision et rigueur à mesure que l’allure augmente. Pour une voiture si courte, le rayon de braquage déçoit. Les freins font leur boulot, sans plus, et l’ABS reste discret. Globalement, le comportement est l’un des points forts et le différentiel électronique évite les pertes de motricité.

Le très joli B-Max que nous avons eu à l’essai pendant une semaine était un 120 ch Titanium affiché à 20.300 euros. En Wallonie, il exige une TMC de 495 euros et une taxe de circulation annuelle de 128,96 euros. Malheureusement,  Ford n’offre qu’une garantie de deux ans.

Vous l’aurez compris, ce B-Max Ecoboost nous a épaté! Avec un moteur dynamique et volontaire, il se révèle très agréable. Certes, il ne pèse que 1280 kilos mais même dans le C-Max que nous avons pris en main la semaine suivante, les vitesses atteintes et la vitalité du monovolume nous ont époustouflés. Poussant même un représentant des forces de l’ordre à pointer à 210 pour tailler une petite bavette avec nous en bord d’autoroute!

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