Alors qu’elles avaient disparu de la gamme Peugeot dans les années 90, les célèbres lettres GTI ont fait leur retour il y a peu sur le hayon de la timide Peugeot 308. Cette fois, c’est au tour de la petite 208 d’hériter d’un label synonyme de sportivité et de caractère. Présentée à la fin du mois au Salon de Paris, la 208 GTI aura la lourde tâche de réconcilier les passionnés avec la marque au lion qui avait abandonné le Championnat du Monde d’Endurance en début de saison, alors que tout était déjà ficelé.
Pratiquement identique à l’étude de style exposée en mars au Salon de Genève, le modèle commercialisé ne reçoit que la carrosserie à trois portes. Celle-ci se démarque toujours par ses boucliers agressifs, sa double sortie d’échappement, ses voies élargies, son petit becquet et son drapeau tricolore situé sous la calandre. L’histoire ne dit pas si les couleurs changeront en fonction du pays de commercialisation… Quoiqu’il en soit, cet habillage se révèle plutôt sage dans l’ensemble, et ce n’est pas l’habitacle qui va nous contredire avec les seuils de porte en aluminium, le petit volant à méplat et les surpiqûres rouges comme principales touches de sportivité.
Cette Peugeot 208 GTi se montre pourtant plus extravertie que sa triste aînée, la 207 RC. Ainsi son 1.6 THP est porté de 175 à 200 ch, comme sur les RCZ et 308 GTi, tandis que le couple grimpe à 275 Nm. A l’image du reste de la gamme, cette bombinette se vante également d’avoir descendu son poids à 1.160 kg; de quoi annoncer un 0 à 100 km/h en moins de 7 secondes. Peugeot affirme également avoir travaillé la sonorité. Du côté du châssis, celui-ci s’offre des ressorts spécifiques, un tarage d’amortisseurs revu ou encore un système de freinage majoré. Reste à voir si cela sera suffisant pour affronter la future Clio 4 RS, exposée elle aussi du côté de la Porte de Versailles.