C’est au tour de la Turbo d’évoluer. A l’avant, seuls les plus observateurs remarqueront des entrées d’air à peine retouchées puisque l’intervention esthétique s’est surtout concentrée sur les fesses de la belle, avec l’implantation de feux à diodes très effilées et de sorties d’échappement au dessin plus complexe.
Et puis ce qui importe le plus pour nous, ce sont les changements apportés au nouveau flat-six 3.8, dorénavant doté de l’injection directe à l’image des moteurs désormais utilisés dans toute la gamme des coupés et cabriolets Porsche, du Cayman aux différentes déclinaisons de la 911 en passant par le Boxster.
Ainsi, la puissance atteint désormais la barre des 500 ch. Et les performances s’améliorent logiquement. Mais ce qui est encore plus spectaculaire, c’est la baisse des consommations puisqu’aux dires de Porsche, elle atteindrait 18 %.
L’autre nouveauté de taille, c’est l’arrivée de la boîte à double embrayage et sept rapports PDK. Et la bonne nouvelle, c’est que Porsche a réagi aux critiques formulées à l’égard de sa PDK puisqu’il sera désormais possible de commander de véritables palettes au volant, façon Ferrari 458 Italia, Audi R8 ou Lamborghini Gallardo, à la place des boutons peu pratiques proposés jusqu’ici.