Certes, cette course ne compte pour aucune compétition internationale et en plus, elle devait lutter face à de bien plus prestigieux événements comme le GP de Monaco ou encore le Rallye de Sardaigne comptant pour le WRC. Mais votre serviteur assume pleinement son choix en préférant vous parler de ces 24 Heures du Nürburgring qui rappellent tant nos 24 Heures de Francorchamps, lorsque le FIA-GT de ce très Parisien Monsieur Ratel n’avait pas encore mis le grappin sur notre rendez-vous national. Toujours est-il que 235.000 spectateurs s’étaient donné rendez-vous samedi, sur le coup de 16 heures, pour assister à une édition marquée par la première pole position d’une Ford GT.
Après avoir assuré le spectacle en début de course, celle-ci va rétrograder avant d’abandonner au petit matin, victime d’une pression d’huile défaillante. Devant, c’est la grosse bagarre entre les Porsche Manthey et l’armada Audi.
Mais après une belle bagarre et plusieurs rebondissements, le Manthey Racing décroche finalement sa quatrième victoire consécutive puisque Timo Bernhard, Romain Dumas, Marc Lieb et Marcel Tiemann devancent l’Audi R8 LMS de Christian Abt, Jean-François Hemroulle (cocorico), Pierre Kaffer et Lucas Luhr, tandis que Manu Collard, Wolf Henzler, Richard Lietz et Dirk Werner complètent le podium d’une édition magnifique.
Parmi les autres protagonistes, on notera la belle dixième place de la Z4 M n°69 du Dörr Motorsport, meilleure représentante du clan BMW et victorieuse de sa catégorie.
Elle précède la première Nissan (n°28), celle du Falken Motorsport.
Si elles ont rencontrées un certain nombre de problèmes, les Alpina n’ont pas démérité.
A l’image de celle de Bovensiepen/Wirth/Engstler/Bernhardt, dix-huitième à quelques encablures de l’arrivée, après une belle remontée, mais avant un dernier problème qui la fait redescendre à la 24e position.
Comme l’an dernier, les VW Scirocco ont dominé leur classe. La plus rapide d’entre elles, celle de Johansson/Gruber/Tiim/Karlhofer, termine 15è du général. La seconde Scirocco, fonctionnant au gaz naturel, est celle de Vanina Ickx/Klenke/Terting/Niedzwietz, par ailleurs 17è au scratch. Voilà un beau challenge d’accompli.
Notons enfin la victoire en SP8 de l’Aston Martin V12 Vantage pilotée par Bez/Poritt/Meaden/Mathal.